La Planète est l’un des trois rapports Signes vitaux consacrés à l’égalité des genres, diffusés en octobre 2020. Pour lire le rapport La Paix, cliquez ici. Pour lire le rapport Le Pouvoir, cliquez ici.

Pourquoi la planète?

Parce que l’égalité des genres et la santé environnementale sont inextricablement liées.

Au fil des années, notre façon de vivre sur cette planète a provoqué des conséquences négatives pour la terre, l’air, l’eau et le climat – de même que pour les femmes, les filles, les personnes bispirituelles et de diverses identités de genre, qui sont aussi les détentrices d’un savoir et d’un leadership essentiels pouvant contribuer à soutenir une utilisation des terres et un développement communautaire durables.  

Le fait de voir l’égalité des genres comme une problématique environnementale, et le développement durable comme un enjeu lié au genre, contribuerait-il à changer les choses? Les recherches ont démontré qu’accroître la parité des genres parmi les dirigeants permet d’améliorer la façon dont les décisions sont prises et de concevoir des politiques plus « vertes ». L’intuition et le savoir des femmes, des filles, des personnes bispirituelles et de diverses identités de genre s’avèrent sans doute ce dont le monde a besoin à l’heure actuelle pour aider à résoudre les problèmes les plus urgents, notamment les changements climatiques et leurs conséquences. 

Statistiques clés du rapport

On trouvera ci-dessous une sélection de statistiques et de données tirées du rapport La Planète, de Signes vitaux 2020. Pour d’autres précisions concernant ces chiffres, voir le document PDF intégral de La Planète.

À Toronto et à Vancouver, les quartiers qui comptent une plus grande proportion d’enfants vivant dans une famille monoparentale (la plupart avec une mère seule) affichent une plus grande exposition au dioxyde d’azote, un sous-produit des gaz d’échappement des voitures et des camions.

À Toronto, les quartiers à faibles revenus qui comptent une forte proportion de personnes de couleur affichent un taux plus élevé de contamination de l’eau en raison de la corrosion et de la saleté des conduites d’eau.


Plus de 70 % des femmes enceintes ou venant d’accoucher qui ont été évacuées lors des feux de forêt de 2016 à Fort McMurray ont vécu un stress post-traumatique.

30 % d’entre elles ont éprouvé des symptômes du trouble de stress post-traumatique. Le nombre de mères qui allaitent a chuté de moitié en raison du stress, des installations inadéquates dans les centres d’hébergement et de la nécessité de faire la queue pour obtenir de l’aide.


«Si l’eau est aussi sacrée pour nous, ce n’est pas seulement parce que nous en avons besoin et que rien ne peut survivre sans elle. C’est parce que depuis toujours, nos ancêtres nous transmettent leur savoir oral ancestral voulant que notre eau soit vivante, et qu’elle possède un esprit. Nos premiers enseignements au sujet de l’eau nous viennent de notre propre mère. Car nous vivons littéralement dans l’eau pendant neuf mois… Ce qui coule en nous, c’est l’eau originelle, l’élément vital de la Terre Mère qui nous préserve, car nous venons de cette terre… La Terre Mère possède le pouvoir de nous détruire, et si nous continuons de lui faire du mal, elle pourrait décider, un jour, de tout anéantir.»

Autumn Peltier

commissaire en chef de l’eau,

Nation Anishinabek

73 % des réseaux d’eau potable des communautés des Premières Nations présentent un risque élevé ou modéré de contamination. Une centaine de communautés des Premières Nations au Canada sont régulièrement visées par un avis d’ébullition de l’eau.

72 % des femmes canadiennes, contre 59 % des hommes, croient que les changements climatiques à l’échelle planétaire représentent une menace importante pour notre pays.

Une comparaison entre 130 pays a révélé que les parlements nationaux qui comptent une plus forte représentation de femmes affichent des taux plus élevés en matière de ratification de traités environnementaux.

Merci à toutes les personnes qui ont rendu possible ce rapport.

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Plus d’information:

Alison Sidney, Responsable nationale de Signes vitaux, asidney@communityfoundations.ca