Dana

La Fierté, c’est vivre de façon authentique, pouvoir vivre et aimer librement.

Je suis sortie du placard pour la première fois il y a 15 ans. La « première fois », parce qu’on doit ensuite le faire à de multiples reprises – dans nos divers lieux de travail, avec différentes personnes et à mesure que notre expression de genre et notre sexualité évoluent.

J’ai révélé ma bisexualité à une époque où les personnes hétérosexuelles considéraient cela comme « une simple phase » et où les personnes homosexuelles croyaient qu’il s’agissait d’un manque d’engagement. J’adore la façon dont cette pensée binaire a commencé à évoluer ces 15 dernières années, et je constate que les personnes de diverses identités et expressions de genre sont de plus en plus acceptées. C’est encore difficile – et il y a encore tant de choses que vous pouvez faire pour nous aider en tant qu’allié.e.s –, mais les temps changent.

Je crois que c’est un super pouvoir que d’être queer! En tant que personnes queers, nous devons faire énormément d’introspection et avoir beaucoup de courage pour décider d’aller à l’encontre des systèmes hétéronormatifs dominants au quotidien. C’est épuisant, MAIS c’est également libérateur. Parce que cela nous permet d’être nous-mêmes.

Alors ce mois-ci, je célèbre qui je suis, pleinement et avec vigueur.

Bonne Fierté!

La Fierté, c’est s’accepter soi-même avec audace et joie, et faire de même avec les autres, avec toutes les implications personnelles et politiques que cela implique.

Alors que le Mois de la Fierté coïncide avec le Mois national de l’histoire autochtone, je suis reconnaissante de l’existence et de la résistance de personnes queers qui m’ont précédée, ainsi que des Autochtones qui luttent pour leur autodétermination et leur souveraineté depuis des siècles. Dans une discussion sur Twitter, Joshua Whitehead souligne que nous, les personnes queers colonisatrices, avons parfois invoqué l’histoire queer autochtone pour justifier notre statut. Mais la vérité, c’est que nous bénéficions de leurs connaissances et de leur travail actuel et passé, qui montrent qu’il y a d’autres façons d’être.

La Fierté, c’est utiliser l’humilité, l’exubérance et la communauté pour résister à l’imposition oppressive de ce qui «devrait être».

Miranda

JP

Je me souviens d’avoir assisté à mon premier défilé de la Fierté avec mes parents à 11 ans. Je trouvais cela génial, même si je ne comprenais pas tout ce qui se passait autour de moi. Depuis, la Fierté continue de susciter l’émerveillement en moi. C’est une occasion de faire la fête et de célébrer avec des êtres chers, d’être témoin d’un symbole puissant au sujet de ce qui compte et de ce qui est le plus nécessaire dans notre monde (l’espoir, l’amour, la dignité), et de marquer notre résistance aux idéologies et aux systèmes oppressifs, injustes et néfastes qui soutiennent la pensée binaire. 

En tant que personne hétérosexuelle, cisgenre et blanche, la Fierté m’incite de plus en plus à réfléchir et à me renseigner sur la façon dont mes privilèges et mes gestes continuent de soutenir ces systèmes, ainsi que sur la manière qui me permettrait de contribuer à mieux les remettre en question et à les démanteler.

La Fierté, c’est être soi-même dans tous les aspects de notre vie. C’est aimer sans crainte. C’est vivre avec audace. C’est de ne jamais s’excuser d’exister. C’est un moment pour nous rappeler le chemin que nous avons parcouru et pour reconnaître celui qu’il nous reste à faire. Et par-dessus tout, il s’agit d’une célébration de la liberté et de l’expression de soi. C’est un symbole d’espoir pour les personnes qui vivent toujours dans le placard, et celles qui ne se sont pas encore acceptées comme elles sont.

Amanda

Holly

Équité. Égalité. Justice sociale. Égalité des droits. Droits de la personne. Individualisme. Créativité. Expression de soi. Autodéfinition. Le Mois de la Fierté commence toujours l’été de façon magnifique, car le mouvement encourage les gens à se rassembler dans un esprit d’acceptation, de générosité, d’amitié et d’amour. La Fierté nous offre la possibilité d’éprouver un sentiment d’appartenance. Il s’agit également d’une occasion pour la communauté LGBTQ2S+ de partager leur histoire socioculturelle distincte. La Fierté, c’est une célébration des liens, de la communauté et de l’engagement.

Pour moi, la Fierté c’est que mon neveu de quatre ans ne soit pas le seul à dire « certaines personnes ont deux mamans, certaines ont deux papas et d’autres ont une maman et un papa ». Je suis fière de savoir qu’il grandit en ayant conscience qu’une famille peut prendre de nombreuses formes, qui vont même au-delà de ce qu’il sait maintenant.

La Fierté me rappelle également l’immense privilège que je porte en moi et tout ce que je dois encore apprendre. C’est l’occasion de m’engager à écouter davantage, et pas seulement ce mois-ci, mais tout au long de l’année.

Célébrons ce que nous sommes réellement et aimons qui nous aimons! 

Haley

Michelle

La Fierté, c’est une occasion de manifester notre solidarité envers les personnes de la communauté LGBTQ2S+, et de célébrer leur libération et leur liberté, tout en reconnaissant l’oppression continue à laquelle elles font toujours face aujourd’hui. Il s’agit également d’un moment pour exprimer mon amour aux membres de ma famille et de mes ami.e.s qui s’identifient comme faisant partie de la communauté LGBTQ2S+. L’un de mes moments préférés du Mois de la Fierté, c’est quand un collègue a installé des t-shirts Print your pride dans le stationnement derrière l’espace partagé où nous travaillons, avant le défilé de la Fierté. Une personne de ma famille, qui a un enfant transgenre et qui passait par là, s’est exclamée avec enthousiasme qu’elle devait aller à la maison chercher son enfant qui ne croirait pas que cela se passait dans notre communauté. Je me souviens d’avoir pensé que c’était le but d’un espace communautaire partagé, soit de rassembler la communauté pour créer des liens et un sentiment d’appartenance. Avec tout mon amour de la communauté, Michelle.

La Fierté, pour moi, c’est l’occasion de s’assumer entièrement et d’afficher ouvertement sa vulnérabilité, son expressivité et son amour. Le Mois de la Fierté me rappelle les efforts continus des communautés LGBTQ2S+ pour lutter contre les systèmes oppressifs afin de créer l’avenir que nous voulons tous, même si elles sont souvent reléguées en marge de la société. La Fierté nous donne la chance de célébrer le passé qui nous a menés jusqu’ici, nous rappelle que nous importons et nous encourage à aimer ouvertement et avec insolence face à la haine.

Tobi

Jacqueline

Lorsque j’étais au secondaire, assise au dernier rang de la classe, l’un de mes amis s’est tourné vers moi et m’a chuchoté «je pense que je suis gai». Ce murmure était enveloppé de honte, d’incertitude et de peur. Quand je pense à la Fierté, c’est exactement l’opposé qui me vient en tête. C’est le contraire de la honte. Les gens ont le cran d’être ce qu’ils sont, d’aimer la personne qu’ils aiment et d’exprimer ce qu’ils sont vraiment. Mais il ne s’agit pas seulement d’audace, pour reprendre les mots de Brené Brown, parce que le contraire de la honte, c’est la vulnérabilité. Les couleurs vives et l’expression de soi sans compromis sont des vecteurs de la vulnérabilité et de l’ouverture. J’apprends énormément sur l’empathie grâce à mes amies et amis de la communauté LGBTQ2S+ et leur façon d’afficher leur Fierté. J’ai vraiment hâte de leur exprimer ma gratitude avec amour, reconnaissance et un certain sens de la fête au cours de ce Mois de la Fierté!