De l’Atlantique au Pacifique à l’Arctique, les fondations communautaires canadiennes s’imposent comme des leaders mondiaux en ce qui a trait à la philanthropie basée sur des données, et augmentent leur impact communautaire au moyen de Signes vitaux.

En animant les importants dialogues Échanges vitaux et en publiant les rapports Signes vitaux, les fondations communautaires sont en mesure de fournir à leur collectivité des données locales pertinentes et à jour. Cette information peut ensuite servir aux fondations communautaires et à d’autres acteurs locaux en vue de satisfaire les besoins les plus urgents de la communauté.

Les connaissances acquises par l’entremise de Signes vitaux aident également les fondations à forger de nouveaux partenariats multisectoriels et à accéder à de nouvelles sources de revenus. Les occasions à ce titre s’intensifient grâce à l’intégration des objectifs de développement durable (ODD) comme cadre pour les données locales; en situant les enjeux locaux dans un contexte mondial, cela permet d’ouvrir la voie à la collaboration avec des collectivités et des organisations du monde entier.
Voici les commentaires de quelques DG de fondations communautaires qui ont transformé leur travail au moyen de Signes vitaux :

Une base aux lignes directrices internes pour le subventionnement

Nous avons harmonisé nos lignes directrices pour le subventionnement avec notre programme Signes vitaux, en utilisant les données ainsi que la rétroaction de la communauté que nous avions recueillies dans notre recherche pour Signes vitaux et dans nos Échanges vitaux. Par exemple, l’an dernier nous avons intégré à notre sondage pour Signes vitaux des questions concernant l’accès à des soins de santé buccodentaire, en nous inspirant d’un programme que nous facilitions avec Green Shield Canada. Comme nous avions harmonisé dès le début notre subventionnement avec la collecte des données pour Signes vitaux, nous étions plus en mesure de cibler les besoins de la communauté et de modifier les appels à présenter des demandes de subvention, de façon à tenir compte des priorités et des besoins locaux.

— Lisa Kolody, directrice générale, WindsorEssex Community Foundation

Un moyen d’optimiser les ressources 

Pour promouvoir une prise en main collective et durable, la FGM soutient des organisations qui jouent un rôle-clé dans le développement et la coordination de solutions concrètes aux enjeux soulevés par les Signes vitaux et les ODD. Nous aidons celles et ceux qui, par leur réseau et leur capacité organisationnelle, leur capacité à connecter et mobiliser les autres, sont susceptibles d’agir comme levier et nous leur offrons des ressources pour le faire.

— Yvan Gauthier, président-directeur général, Fondation du Grand Montréal

Un mécanisme pour générer de nouvelles sources de revenus

En 2013, les résultats de notre deuxième rapport Signes vitaux ont directement entraîné la mise sur pied du projet Youth Engagement Strategy (YES), une initiative de développement communautaire de la Community Foundation of the South Okanagan Similkameen. Les six années suivantes, le projet YES a généré plus de 2 millions de dollars en dons à la fondation, ce qui a permis à celle-ci d’acheter un édifice de 21 000 pieds carrés qui est loué à cinq organismes desservant les jeunes. Penticton dispose maintenant d’un centre financièrement autonome pour les services à la jeunesse.

— Aaron McRann, directeur général, Community Foundation of the South Okanagan Similkameen

Un moyen de nous positionner comme un centre local de connaissances et de dialogue

La London Community Foundation (LCF) a utilisé son rapport Signes vitaux comme catalyseur afin de centrer le débat public et les conversations communautaires sur les enjeux les plus pressants pour London. Avec les années, Signes vitaux a positionné la LCF comme un leader dans le domaine des connaissances locales, et le rapport est largement utilisé par des responsables de l’administration municipale, par des OSBL et par le secteur privé comme un point de référence pour la planification stratégique, les plaidoyers et la création d’une politique s’appuyant sur des données. Par ailleurs, nos Échanges vitaux ont servi de plateforme afin de mobiliser notre communauté autour des ODD de l’ONU.

— Martha Powell, présidente-directrice générale, London Community Foundation

Un moyen de favoriser les partenariats en utilisant les ODD

Lorsque nous avons adhéré aux ODD, nous avons commencé par faire le bilan de tout le travail qui s’effectuait déjà dans notre collectivité, et nous avons constaté avec plaisir qu’un grand nombre de personnes travaillaient très fort pour changer les choses — qu’effectivement, ces personnes œuvraient déjà à la concrétisation des objectifs. Ce qui est extraordinaire concernant l’intégration des ODD à Signes vitaux, c’est que les particuliers et les organisations peuvent voir combien leur travail important contribue à relever des enjeux plus vastes et mondiaux. Dans une région rurale comme la nôtre, cela nous permet de tisser des liens avec d’autres organisations, donateurs et fondations, pour nous aider mutuellement à résoudre des problèmes à une échelle beaucoup plus grande.

— Tracey Vavrek, présidente-directrice générale, Community Foundation of Northwestern Alberta

Pour plus d’information

Si vous avez des questions concernant Signes vitaux, veuillez contacter Alison Sidney, Gestionnaire des initiatives stratégiques.